Course à pied : music or not music ?

J’ai commencé à courir en 2015, au départ pour me remettre en forme et perdre du poids. La course à pied fait aujourd’hui partie de mon quotidien et je cherche désormais à améliorer mes performances, notamment sur 10km. Sportif et bon vivant, il me tient à cœur de courir sérieusement, sans me prendre au sérieux.

Toujours le même dilemme avant de sortir pour un run : est-ce que je prends de la musique ou non ?
Un indispensable pour certains, une incompréhension pour d’autre, la musique reste clivante dans le milieu du running, au point que la FFA à du légiférer sur le sujet.

Avant de courir sur route, j’ai, comme beaucoup, couru dans des salles de sport sur tapis, j’avais mon casque vissé sur la tête, la musique me permettait d’oublier la monotonie de l’effort. Puis j’ai commencé à faire des runs nocturnes solo, toujours en musique. A l’époque, je visais 25 min pour 5km. Je mettais donc une longue chanson de 12 min qui allait être répétée deux fois. A la fin de la première écoute, j’étais donc censé avoir atteint la moitié de mon parcours. A la fin de la seconde écoute je finissais en sprint pour essayer de rentrer dans l’objectif. La musique était alors une sorte de coach en plus d’être un divertissement.

Notre sondage instagram

Nous avons réalisé un sondage instagram en décembre 2020. Notre cible est donc, pour sa majorité, un panel de coureuses et coureurs réguliers.

48

répondants

  • 69%

    déclarent écouter de la musique en courant.

  • 65%

    estiment courir + vite avec de la musique.

  • 62%

    d’entre eux courent en musique presque tout le temps.

  • 28%

    d’entre eux courent en musique de temps en temps.

  • 10%

    quasiment jamais.

J’écoute toujours de la musique en courant sauf en course avec dossard.

Plutôt en sorties longues ou quand j’ai un manque de motivation.

J’ai ma musique tout le temps sauf quand je cours en groupe.

J’écoute tout le temps de la musique en courant sauf quand je suis accompagnée.

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source : sondage instagram Prêts Feu Partez

Une transition sociale

A mes débuts en course à pied, la musique me permettait d’avoir des repères dans le temps (je n’avais pas de montre GPS à l’époque), je me suis rendu compte très rapidement que je n’étais pas hyper à l’aise. Tenir mon téléphone à la main ou avoir un gros brassard sur le bras, ce n’était pas mon truc.
En intégrant un groupe de running en 2016, la question fut vite répondue et j’ai vite changé mes habitudes. Bye bye la musique. Place aux “bla bla runs” et “concours de quéquette” avec les copains.

Désormais en recherche de vitesse, je laissais les écouteurs au placard.

Le confort avant tout

S’en suit une période ou j’enchaîne les courses à dossard. Mini short, débardeur, montre, je m’équipais au strict minimum en évitant le superflu; pas de place pour ma musique. Un mal pour un bien car, sans musique, je me sentais vraiment connecté au parcours, aux autres coureurs, au temps… Et face à moi-même, je pense que j’ai été plus fort pour forger mon mental.
Je fais désormais partie de ceux qui pensent qu’une course doit se vivre entièrement et intensément. Je ne pense pas pouvoir le faire avec de la musique plein les tympans.

est-ce bien raisonnable ?

Aujourd’hui, j’en viens à ne plus comprendre ceux qui courent avec un casque ou des écouteurs. Surtout quand je vois les runners galérer avec le fil qui balance de gauche à droite, attaché à un téléphone bien trop grand, calé dans une ceinture ou un brassard.

Pourquoi s’incommodé avec des câbles dans tous les sens ?

Il m’est aussi arrivé de rencontrer des coureurs qui faisaient des playlists spécifiques pour exploser leur record personnel sur 10km, avec un timing bien précis programmé se relancer ou rester dans la course au moment le plus dur.

Peut-on alors parlé de “dopage” ? de stimulant ? ou juste un simple compagnon de course ?

En tout cas la FFA a tranché en 2016 : Le Règlement Sportif de la FFA n’autorise pas les aides apportées aux athlètes en compétition, que ce soit par utilisation de certains matériels (règle F144.2 (b), prohibant radio, lecteur de cassette ou cd, téléphone portable ou équipement similaire), ou en ayant recours à un ou des accompagnateurs. Notez bien que les podomètres ou GPS, eux, ne sont pas considérés comme une aide. 😊

Avec modération

Aujourd’hui j’ai trouvé un équilibre, je cours en musique (ou plutôt podcast) sur mes footings lents, sans avoir de gêne, ni être coupé du monde extérieur grâce à une montre connecté et des lunettes à conduction osseuse. En revanche, pour les séances d’entrainement et les courses, je m’en remet à mon mental pour me tenir compagnie sur la durée de l’épreuve. 💪

Et vous, vous courez en musique ? Votre avis, votre partage et vos questions nous intéressent. La zone de commentaire juste en dessous est là pour ça.
Vous aussi aimez courir en écoutant vos podcast favoris ? découvrez Course Epique, le nouveau podcast running et trail créé par notre fusée Guillaume Lalu.
J’écoute maintenant

J’ai commencé à courir en 2015, au départ pour me remettre en forme et perdre du poids. La course à pied fait aujourd’hui partie de mon quotidien et je cherche désormais à améliorer mes performances, notamment sur 10km. Sportif et bon vivant, il me tient à cœur de courir sérieusement, sans me prendre au sérieux.

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